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ALG : EVOL Sport – FAF vers un compromis ?

NAZIM BESSOL

Suite à notre article « Evol Sport menace de traîner la FAF devant la Fifa » ,paru dans notre édition de lundi, des éléments nouveaux sont venus s’ajouter à cette affaire. Il semble que les deux parties souhaitent éviter le bras de fer et le recours aux tribunaux. Contacté par Botola, Pierre Inquel, un des responsables de cette société ,n’a pas souhaité commenter cette affaire, tout comme il ne l’a pas démen- tie. « Je n’ai pas de commentaire à faire », nous a-t-il expliqué.

Interrogé sur les échéances à venir, notamment la CAN 2023 et le stage précompétitif, le responsable s’est contenté de la même réponse « je n’ai pas de commentaire à faire ». Selon nos informations, après avoir longtemps patienté et tenté plusieurs démarches auprès de la Fédération algériennes de football, qui se sont avérées vaines, la société Evol, spécialisée dans l’événementiel, dont l’organisation de matchs internationaux, menaçait de recourir à la Fifa. Elle exige le remboursement d’une grosse somme d’argent contractée durant les années 2021 et début 2022, notamment durant le mandat de Charaf- Eddine Amara, où Evol Sport avait avancé d’impor- tantes sommes d’argent en devises (hôtels et extra) lors de la Coupe arabe de la Fifa -2021 et la CAN-2021 au Cameroun.

Le responsable de cette société, Pierre Inquel, a tout fait, selon une source proche de ce dossier, mais il n’a trouvé aucune écoute au niveau de la fédération, ni du temps de Charaf-Eddine Amara (notre photo) ni celui de Djahid Zefizef. Dépité par le manque de considération et la fuite en avant de la FAF, le partenaire de la FAF depuis 2018, aurait décidé de porter l’affaire auprès de la Fifa, sur- tout qu’il s’agit de matchs internationaux organisés par cette société. Un dossier qui pourrait aussi atterrir au tribunal de commerce.

La société Evol a eu à prendre en charge plusieurs prestations hors contrat avec la FAF, notamment des urgences et des extras devant lesquels la fédération n’avait pas les liquidités nécessaires. Le gestionnaire de Dely Brahim, Walid Sadi, hérite d’une nouvelle dette qui dépasse les 10 millions de dinars à rem- bourser à cette société et que l’inspection menée par l’IGF aurait déjà traité.

Selon des indiscrétions, la FAF aurait longtemps fait la sourde oreille face à ce dossier qui, aujourd’hui, est revenu comme un boomerang, sur la table du Bureau fédéral.

– NAZIM BESSOL

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