. ALG : Aït Nouri se raconte | Foot Afrique
Euro/AfriqueLes infos

ALG : Aït Nouri se raconte

RACHID BELARBI

Devenu important chez les Verts après être redevenu incontournable à Wolverhampton, Rayan Aït Nouri ne cache aucunement sa fierté « d’être passé de la CAF à Angers avec Anthony (Mandréa) et Youcef (Belaïli) à la sélection nationale en jouant devant des dizaines de milliers de supporters ».

« Une réussite » dont il a redessiné les contours depuis le début à la faveur d’une longue confession de plus d’une demi-heure à « Tiempo », une nouvelle chaîne Youtube ! Voulant certainement donner un coup de pouce au compatriote détenteur de ce nouveau média, Aït Nouri est, ainsi, revenu sur cette période de la saison écoulée où il ne jouait pas trop suite au veto de l’Espagnol Julen Lopetegui. « C’était compliqué car nous sommes des compétiteurs. Ça m’a mis un frein de ne pas jouer la saison dernière. Mais c’est la vie d’un footballeur. Ça m’a forgé car je n’avais pas vécu ça auparavant. C’est bien, ce sont les épreuves de la vie, tu te remets en question. Cela a été un mal pour un bien » relativisera l’international algérien qui, de son propre aveu, a fait « beaucoup de progrès en Angleterre, notamment sur le plan défensif et en matière d’intensité ».

« L’Algérie, c’était mon premier choix »

Sur sa décision d’opter pour la nationalité (sportive) algérienne, le latéral gauche des Verts a été tout aussi franc. « Je voulais acquérir le plus d’expérience dans le monde footballistique. Je n’ai pas eu aussi l’occasion de m’exprimer auparavant mais j’avais fait mon choix depuis longtemps. C’est un choix du cœur. J’attendais d’avoir une discussion avec le coach et je l’ai eue. Il m’a expliqué le projet. J’ai dit que moi j’étais très fier et très honoré de pouvoir porter le maillot de l’Algérie. Je voulais choisir l’Algérie depuis longtemps et j’attendais le bon moment. Acquérir des matches en club, gagner en expérience car c’est le niveau international. Pour aller là-bas, faut être performant avant toute chose. J’ai essayé de faire le maximum de match en club et quand j’étais prêt, j’ai choisi l’Algérie » racontera Aït Nouri, tout heureux d’avoir « fait le bon choix », surtout après avoir « vécu cela de l’intérieur ».

«Super bien accueilli chez les Verts »

« J’ai été très bien accueilli, le personnel, le staff, les joueurs, ils nous ont tous super bien accueillis. Les infrastructures, c’est top. Ça faisait longtemps que je n’y étais pas allé, c’est toujours une fierté, d’autant plus que j’y vais depuis que je suis tout petit. Les plus expérimentés nous ont tous super bien accueillis. Tout le monde s’entend super bien. Y a une bonne ambiance » tient-il à indiquer. Nourrissant de grandes ambitions en perspective de la Coupe d’Afrique des Nations, le piston des Wolves n’a, par ailleurs, guère caché son optimisme. « Je suis impatient.
Ce sera ma première compétition officielle. En 2019, j’étais supporter et j’avais vu l’engouement qu’il y a avait eu. C’était un truc de fou. J’aurai inch ’Allah la chance de pouvoir jouer cette CAN. Ce serait incroyable. Sinon, je ne change pas ma routine, j’essaye de travailler au maximum, de rester sérieux dans mon alimentation et dans mon hygiène de vie notamment pour être performant en club et pouvoir être sélectionné pour disputer la CAN et représenter mon pays » annonce-t-il.

« Impatient d’être en Côte d’Ivoire »

Quant à l’état d’esprit qui anime les anciens, Aït Nouri ne veut même parler de revanche. « Je ne pense pas qu’il y a un esprit de revanche par rapport à ce qui s’est passé lors de la précédente CAN. Ces joueurs ont prouvé qu’ils représentaient une grande nation en remportant la CAN et en alignant une série d’invincibilité record de 35 matches. Mais dans le foot, ça arrive. On a un très bon groupe qui est allé battre le Sénégal, tenant du titre, chez lui. On va voir comment ça se passe.
Nous savons qu’on a une très grosse équipe. Je suis sûr qu’on peut faire de très belles choses à la CAN. Après, on verra comment ça se passe » estime-t-il. Et sa relation avec son mentor en sélection ? « J’ai une très bonne relation avec le coach Djamel. Humainement, c’est une très bonne personne. C’est quelqu’un qui sait très bien accueillir. Il nous a super bien accueillis à notre arrivée la première fois. Il me demande de rester solide défensivement et d’apporter ce que je sais faire offensivement. Et comme je l’ai dit, j’essaye d’être performant en club et d’améliorer ce qu’il nous demande » répondra l’ancien angevin, tout aussi admiratif de son capitaine en vert.

« Belmadi, Riyad, Farès … »

« Avant d’être capitaine, Riyad est super gentil. Il nous a mis dans les meilleures conditions. Il a énormément d’expérience dans le monde du football. C’est un exemple pour nous les jeunes. Il nous encourage énormément sur et en dehors du terrain. Il aime le football. Et s’il est capitaine depuis tant d’années, c’est que ça marche bien », soulignera celui pour qui Farès Chaïbi est « très bonne découverte, un top mec ». Aït Nouri ne pouvait, du reste, balayer l’actualité des Verts sans en évoquer les supporters.
« Les supporters nous donnent énormément de force. Je donnerai ma vie sur le terrain pour le pays, le peuple et mes coéquipiers. Nos supporters nous suivent partout et nous donnent beaucoup de force sur les réseaux sociaux. Je le savais. Mais quand je suis parti en Algérie et qu’on a joué face au Niger au stade Nelson Mandela, c’était un truc de fou. C’est d’ailleurs, le meilleur stade où j’ai joué de ma vie ! C’était magnifique ! » conclut-il.

RACHID BELARBI

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité