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ALG : Belmadi en mode Coupe du Monde

RACHID BELARBI

Comme de coutume, toujours aussi loquace et précis lorsqu’il est question d’exposer son plan de travail, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a rappelé, hier, son obsession d’être à la Coupe du monde 2026 et de réussir une belle CAN, en Côte d’Ivoire.

Pour sa traditionnelle conférence de presse d’avant-stage, animée au Centre technique national de Sidi Moussa, en perspective des deux premiers matches des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qui verront l’EN accueillir, jeudi, la Somalie au stade Nelson-Mandela d’Alger, à partir de 18h00, avant de passer le test mozambicain, dimanche 19 novembre, au Estadio nacional do Zimpeto, à 14h, Djamel Belmadi a, d’emblée, mis en exergue la nécessité de bien débuter. «C’est important de démarrer avec de résultats positifs, surtout pour la rencontre qui se jouera à domicile face à une modeste formation somalienne. Face au Mozambique, le match sera totalement différent, surtout face à une solide sélection africaine, en témoigne les résultats réalisés lors de la phase de qualifications à la CAN-2023. La phase de qualifications au Mondial constitue un mimi-championnat de dix rencontres qui s’étalent sur une période de deux ans. La gestion du premier match est importante pour qu’on soit dans les meilleures conditions face au Mozambique», soulignait, ainsi, le sélectionneur national, surpris par le cadre temporel de cette fenêtre internationale

«Très important de bien débuter»

«Le calendrier me surprend un peu, parce que nous n’aurons même pas trois jours pour récupérer avant d’aller au Mozambique, avec entre 10h et 12h de vol. La gestion du premier match contre la Somalie va être très importante. On va vers l’effectif que j’estime être le meilleur pour l’heure. Entre Somalie et Mozambique, il y aura du changement dans les équipes à cause du délai et du déplacement.
Contre le Mozambique, les conditions seront difficiles, en jouant à 14 heures, mais nous avons de l’expérience. Le Mozambique est une bonne équipe, qui a battu le Sénégal 1-0 chez elle. Ce ne sera clairement pas facile», notera un Belmadi totalement convaincu de ses choix. «Nous avons sélectionné plusieurs joueurs, lors des deux dernières dates de la FIFA, afin d’essayer tous les joueurs susceptibles de représenter la sélection nationale. Logiquement, il y avait des joueurs qui ont confirmé et d’autres qui n’ont pas été à la hauteur», argumenta-t-il.

«On n’aura pas le temps de récupérer»

Parmi ceux qui ont la cote auprès du driver national, l’on retrouve l’ancien de Tottenham et actuel Lillois, Nabil Bentaleb, à propos duquel il s’est montré élogieux. «J›ai un vrai bon espoir pour Bentaleb, qui a énormément muri, que ce soit personnellement ou dans son jeu. Son poste est d’ailleurs essentiel, même si les choses ne sont pas arrêtées quant au fait d’avoir un ou deux joueurs dans cette position-là», a-t-il affirmé, avant de se montrer beaucoup moins sûr, concernant la situation d’Ismaïl Bennacer. «S›il est là, à la CAN, nous en serons ravis, mais on part du principe qu’il a eu une blessure importante, qu’il manque de condition physique.
Nous ne nous faisons pas d’illusion, et s’il est là, on aura cette réflexion. Ismaël a eu une blessure grave et rare à son âge. Ce n’est pas comme une rupture des ligaments, qui a un protocole que l’on connaît bien. La sienne est différente, complexe. J’ai eu ça aussi, j’en parle avec expérience, on ne peut pas fixer de date de retour. Si le joueur est présent, ce serait uniquement parce qu’il aura franchi toutes les étapes pour son retour pour une compétition aussi exigeante, dure, physique que la CAN. Or, ni son entraîneur au Milan AC ni moi ne pouvons savoir. On le verra peut-être jouer en décembre, mais on ne sait pas. À chaque jour suffit sa peine. Il reviendra quand il reviendra, nous ne précipiterons pas son retour», martèlera Belmadi, tout aussi pointilleux avec le dossier Adli.

«Je ne sais pas pour Bennacer et Adli»

«Yacine Adli, j’ai plusieurs fois discuté avec lui et depuis des années, depuis Bordeaux déjà. La balle est dans son camp. J’ai fait l’approche dans un domaine technique, avec explication du projet, comme pour tous les joueurs. Il n’y a pas à faire plus que ça. Il n’a pas dit qu’il était disponible, et les joueurs n’ont pas grand-chose à faire, puisque c’est à nous de nous charger des différentes démarches pour le changement de nationalité sportive. J’attends. S’il se déclare sélectionnable, alors nous rentrerons dans une autre phase qui est celle de l’analyse de ses performances, la mise en concurrence», estimera le conférencier.

RACHID BELARBI

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