A une semaine de l’entame des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les Algériens attendent de voir la liste du sélectionneur national, Djamel Belmadi, pour aborder les deux premières rencontres (Somalie et Mozambique). Le coach des Verts garde toujours en mémoire, avec beaucoup d’amertume, l’élimination pour le Mondial-2022 face au Cameroun, il y a moins de deux ans. Belmadi ne mâchait jamais ses mots lorsqu’il s’agit de parler de l’arbitrage, qui constitue une des sources d’inquiétude pour lui. Avant le début de l’aventure, la Fifa aurait validé une décision de la Confédération africaine de football (CAF) qui n’arrangerait pas du tout les affaires de l’équipe nationale.
Au moment où l’instance mondiale avait ordonné l’utilisation de la VAR (arbitrage vidéo), lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 dans tous les continents, la Confédération africaine de football aurait choisi de ne pas adopter cette technologie pour des considérations techniques ou logistiques. La CAF aurait obtenu l’accord de l’instance mondiale, surtout dans les stades qui ne peuvent pas fournir cette technologie ou ne disposent pas des équipements et installations nécessaires.
L’absence de la VAR signifie que les décisions arbitrales seront prises sans l’aide de la vidéo, mettant ainsi l’accent sur le jugement humain et la communication rapide entre les arbitres sur le rectangle vert. Et ce, dès le 16 novembre prochain, lorsque Riyad Mahrez et ses compatriotes donneront la réplique à la Somalie sur la pelouse du Nelson-Mandela Stadium, pour le compte de la première journée des éli- minatoires de la prochaine messe du ballon rond, qui sera organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique.
– YANIS B.