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AFR : La CAF et la diplomatie sportive de la FAF

LAFORDASSE

Parmi les points présentés par le nouveau gestionnaire de la Fédération algérienne de football, le 21 septembre dernier, lors de l’assemblée générale élective et inscrits dans son programme électoral, celui relatif à la diplomatie sportive et la représentativité algérienne dans les institutions internationales et continentales, dont la Confédération africaine de football (CAF). Considérant l’intérêt d’une participation active d’un pays au sein d’une institution, la FAF ambitionne de rattraper le retard et surtout le dernier échec essuyé par l’ex-président, Djahid Zefizef, le 13 juillet der- nier, lors de l’élection au Comex de la CAF. Sauf que, curieusement, le nouveau président ne s’est pas du tout épanché sur son dernier voyage à Abidjan, lors de la cérémonie de tirage de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire, comme il l’a fait lors de sa virée en Suisse au siège de la FIFA. Walid Sadi avait, d’ailleurs, expliqué les enjeux et donné le contenu de ses entretiens avec le patron de la FIFA, Gianni Infantino, ainsi que les autres responsables d’autres départements.

Est-ce à dire que l’approche avec Patrice Motsepe et les dirigeants de la CAF n’a pas été la même ? Ou bien que le courant ne s’est pas forcément bien passé entre le jeune pré- sident de la FAF et les représentants de l’ins- tance du football africain ? Surtout que ce déplacement à Abidjan est intervenu quelques jours seulement après le retrait des deux can- didatures pour l’organisation des CAN-2025 et 2027. Selon des sources proches de l’état- major de la CAF, cette décision a jeté le froid entre les deux instances, d’autant qu’au même moment, le Maroc a non seulement décroché l’organisation de la CAN-2025, mais également la Coupe du Monde 2030 en com- pagnie de l’Espagne et du Portugal.

L’Algérie, d’après les confidences mêmes de responsables de la CAF, devait accueillir l’édi- tion de 2027, projet chahuté par des cercles agissant de l’intérieur. Ces derniers avaient, d’ailleurs, avancé que c’était le Sénégal qui allait abriter le grand rendez-vous de 2027, avant que le Comex n’attribue l’organisation au trio Kenya-Tanzanie- Ouganda. Ceux qui ont écrit et crié sur tous les toits que le Sénégal allait être l’heureux élu, se sont retrouvés dans leurs petits souliers. L’Algérie a, de ce fait, perdu deux projets en l’espace de trois mois (place au Comex et l’organisation d’une CAN), amenuisant, ainsi, le pouvoir d’in- fluence de notre pays au sein de cette institution. Alors, que compte reconquérir le pré- sident, Walid Sadi, et surtout comment ?

Walid Sadi risque fort de payer le prix de l’instabilité à la tête de la Fédération, d’autant qu’il ne dispose pas de carnet d’adresses, de relais et forcément du temps qu’il faut. Il risque fort d’être mis en quarantaine par cela même que son mentor, Mohamed Raouraoua, avait œuvré à exclure à commencer par le conseil- ler spécial du président de la CAF, l’Ivoirien Jacques Anouma, dont le pays accueille la CAN-2023 au mois de janvier prochain. L’absence de communication et notamment de photos des rencontres annoncées par la FAF que Walid Sadi a eues avec « les respon- sables de la CAF » à Abidjan, laissent beaucoup de place à la spéculation. Aux yeux de certains observateurs, la première sortie afri- caine de Sadi est à mettre aux oubliettes, en attendant des jours meilleurs. –

LAFORDASSE

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