L’ancien gestionnaire de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua III (77 ans), pourtant, dit-on, malade, n’a pas caché son plaisir de refouler à nouveau le sol du Centre technique national de Sidi Moussa et de prendre place dans le « château », là où Djamel Belmadi et ses joueurs ont leurs habitudes. Jeudi dernier, il avait tout prévu de son arrivée en rock star jusqu’à son entrée dans le chapiteau où il espérait (sans résultat) un accueil de l’AGE au son des trompettes qui étaient bien embouchées. En revanche, il a eu droit à quelques persiflages, alors qu’il se chargeait du protocole de l’Unique-one, Sadi, pour accueillir Gelson Fernandes, directeur régio- nal de la division Associations membres de la FIFA pour l’Afrique, et Mahmoud Hammami, directeur exécutif de l’UNAF. Il s’est donné comme rôle de les emmener au « château», mis à sa disposition. Par qui ?
Prié de rejoindre le chapiteau, lieu de l’AGE, situé à quelques mètres de là, il a accompa- gné les représentants des institutions internationales pour participer aux élections. La suite est une mise en scène d’un scénario navet. Il a été le dernier à glisser son bulletin dans l’urne avant de quitter l’assemblée en compagnie des délégués de la FIFA pour partager un déjeuner avec eux, sans le secrétaire général de la FAF, écarté de toute discussion. Ce n’est que bien plus tard que l’Unique-one, Sadi, les a rejoints pour une brève rencontre et un coup de fil éclair du patron de la FIFA, Gianni Infantino, comme de coutume, à partir de New York. Mais avant de rejoindre l’aéroport international Houari-Boumedienne, Gelson Fernandes leur a demandé de passer au plus vite à la mise en conformité des textes, dans lesquels, le chargé de protocole de la journée n’a plus sa place. Affaire à suivre.
– YANIS B