Alors que le dépôt de candidature pour les élections à la présidence de la FAF et des membres du Bureau fédéral, prendra fin le 13 août, la campagne médiatique a débuté depuis longtemps, notamment au niveau des télévisions privées de la capitale. Ainsi, les quelques soutiens de Walid Sadi, le seul candidat qui se soit déclaré officieuse- ment, tentent d’investir les plateaux- TV quand ils ne font pas du lobbying au niveau des journaux. L’un d’eux n’est autre que le hurleur de Doha, le « porte-parole » du fuyard de Franceville.
Cette fois-ci, il s’est annoncé au forum de la semaine d’Al- Hayat-TV, à la maison de la presse Tahar Djaout, où sont passés Medouar Abdelkrim, président de la Ligue Professionnelle de Football, et Mohamed Boulahbib, responsable du CS Constantine. Si pour ces deux dirigeants l’on peut considérer leur passage comme normal et légitime, puisqu’ils sont des acteurs du football national, il y a lieu de se demander quel est le statut du hurleur de Doha, simple commentateur sportif, sur la chaîne beIN Sports ? Une question que se posent les internautes au niveau des réseaux sociaux.
En fait, c’est là une interrogation bien naïve. Le hurleur de Doha est en Algérie pour tenter d’influencer l’opinion sportive sur le choix du candidat, avec parfois des arguments manipulés et mensongers. Il est missionné avec d’autres pour se réapproprier la maison de Dely Brahim, qu’ils avaient occupée de l’an 2000 à 2017, période durant laquelle ils avaient bénéficié de privilèges faramineux (salaires, indemnités, voyages, titres pompeux…). En la quittant, ils avaient laissé derrière eux un héritage catastrophique, tant sur le plan national qu’international. Walid Sadi en faisait partie. C’est tout dire !