Parmi les points sensibles que doit prendre en charge le staff technique national, le cas Rami Bensebaïni et sa nervosité à fleur de peau qui porte préjudice à la sélection. Et cela ne date pas d’aujourd’hui.
Lors de la dernière sortie des Verts au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou, pour le compte de la 10e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA 2026, le défenseur Rami Bensebaïni s’est encore une fois illustré dans les ultimes minutes à travers une altercation avec un joueur Ougandais.
Fort heureusement, le défenseur du Borussia Dortmund s’en sortira sans le moindre carton, ce qui n’est pas le cas par le passé où ses excès lui ont valu des suspensions qui ont pénalisé l’équipe nationale lors de nombreuses rencontres, dont certaines décisives.
A l’image de ce match-retour des barrages de la Coupe du monde 2022 à Blida contre le Cameroun (1 – 2), après avoir écopé d’un carton jaune à l’aller à Douala infligé par l’arbitre Botswanais Joshua Bondo pour perte de temps sur une touche banale.
Un arbitre que la fédération algérienne de football avait récusé à l’époque, sauf que sa demande a été refusée par la FIFA qui l’a maintenu afin d’officier de manière vicelarde cette rencontre, malgré le succès des Verts (1 – 0).
La même année 2022, à Malmö, le même Bensebaïni se fait expulser »bêtement » après 34 minutes de jeu après avoir pris deux cartons jaunes, laissant ses coéquipiers à dix, et surtout compromettant les plans de l’ex-sélectionneur national Djamel Belmadi, ce qui a conduit à cette défaite en amical face à la Suède (0 – 2).
Autre rencontre importante que Bensebaïni va rater, c’est celle contre la Mauritanie (0 – 1) lors de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire, après avoir aligné deux cartons jaunes, lors des deux premiers matchs face à l’Angola et le Burkina Faso. Son absence a pesé quelque part sur la défense algérienne qui encaissera un but fatidique suite à une erreur de Mohamed Amine Tougaï, entraînant l’élimination des Verts dès le premier tour.
Enfin, récemment lors de la réception du Botswana, le mois de septembre dernier au stade Hocine Aït Ahmed, Bensebaïni est de nouveau mêlé à des échauffourées avec des joueurs adverses, ce qui lui a valu un carton jaune dans le temps additionnel de la première mi-temps, alors que les deux équipes étaient à égalité (1 – 1).
La gestion des émotions et la concentration sur l’essentiel, sont deux éléments que le staff de Vladimir Petkovic doit vraiment travailler à l’approche d’une grande échéance comme la CAN-2025 où l’adversité et la tension grimperont d’un cran.
