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ALG : Des clubs contestent le nouveau contrat de la FAF

LAFORDASSE

Le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football a adopté, en avril dernier, lors de sa réunion mensuelle statutaire, le contrat de joueur professionnel qui a intégré une avance de 20% (une sorte de prime de signature) que chaque joueur devrait percevoir (article 10, alinéa 10.01), et un salaire mensuel (article 10 alinéa 10.02) d’un montant de 300 000 DA bruts soumis donc aux cotisations sociales et à l’imposition fiscale (IRG). Le reste du montant de son contrat, le joueur le percevra sous forme de primes de rendement (article 10, alinéa 10.03) libérées comme suit : le montant en totalité s’il a disputé 800 minutes ou plus durant la période concernée ; la moitié du montant de la prime de rendement lorsque son utilisation lors des rencontres se situe entre 400 et 799 minutes ; 25% du montant de la prime lorsque le temps de jeu est au-dessous de 400 minutes. Le club peut, en cas de rétrogradation, défalquer tout le montant de la deuxième tranche de la prime de rendement.

Par ailleurs, le club professionnel est obligé de déclarer les montants financiers, consacrés à chaque joueur pour les saisons d’après, si le contrat dépasse une saison. Tout comme il est appelé à préciser (article 12) le montant des primes de matchs (victoires à domicile et à l’extérieur, match nul en déplacement) ainsi que les primes de consécrations (championnat et Coupe d’Algérie). Aussi, à l’approche de la fin de la saison et le début d’une nouvelle, le milieu footballistique professionnel s’agite et plusieurs joueurs et clubs contestent le nouveau contrat.

Pour eux, « la fédération ne propose pas, elle impose », estimant qu’il n’est pas possible d’appliquer le contrat tel qu’il est conçu, et surtout par rapport au montant mensuel que le joueur devra percevoir.
Ils ont d’ores et déjà proposé d’autres formules pour contourner cet obstacle, en établissant d’autres contrats en plus de ceux exigés par la fédération, afin d’adapter les clauses contractuelles selon les
droits et obligations de chaque partie. Le climat est tel qu’un compromis recherché pour éviter un clash lors d’une possible rencontre entre les deux parties.

Bien que s’inscrivant dans une optique de mettre fin aux multiples dérives et autres mauvaises gestions des clubs, une autre problématique vient s’ajouter, à savoir l’histoire des avenants aux contrats actuels pour se conformer à la nouvelle donne. Là, plusieurs joueurs se disent décidés à recourir à la FIFA pour dénoncer une démarche jugée antiréglementaire qui, de surcroît, n’a aucun impact sur la limitation du train de vie des clubs, qualifié de budgétivores, déficitaires, ne créant pas de richesse, ni attractifs sur le double plan marketing et économique.

Cette première mesure arrêtée par la FAF sera ainsi mise à l’épreuve du terrain qui demeure le seul à prouver si elle a été bien réfléchie et valable ou pas, dans un environnement footballistique algérien très particulier où le produit football n’est toujours pas commercialisable en raison de plusieurs facteurs.
– LAFORDASSE

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