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ALG : A qui profite la valse des entraîneurs en Algérie ?

LAFORDASSE

Le sujet est récurrent, mais toujours d’actualité car il impacte les clubs de la Ligue professionnelle à maintenir dans cette division de l’élite, leurs performances et leurs … finances. Il s’agit de l’instabilité des staffs et la valse effrénée des entraîneurs qui, chaque saison, connaît son lot de démissions, de limogeages, de séparations à l’amiable. Le dernier en date est celui, tout frais, tout chaud, du coach du club champion d’Algérie en titre, le Mouloudia d’Alger qui s’est séparé de Patrice Beaumelle. Il a été remplacé au pied-levé par le Tunisien Khaled Ben Yahia ( notre photo), passé déjà par le Doyen lors de la saison 2021-2022.

C’est le dixième club de la L1 (soit 62,5%) à opérer un changement depuis le début de saison et avant même la fin de la phase- aller. Les raisons sont multiples, mais se sont souvent les résultats et la colère des supporters qui poussent les dirigeants à procéder à un ou plusieurs changements au cours d’une même saison. Seulement, il y a lieu de se demander à qui peut bien profiter cette instabilité ? Certainement pas aux finances des clubs, appelés à chaque fois à indemniser les départs des entraîneurs et de leurs staffs respectifs à coup de millions de dinars ou d’euros. Sinon, c’est la Fifa et avec une image terne de notre football national qui perd ses couleurs.

Ces techniciens ne partent pas les mains vides après avoir signé des contrats en bonne et due forme pour au moins une saison. Si vous avez donc dix staffs qui ont sauté après 13 journées de championnat, prenez vos calculettes et faites les comptes. D’autres conséquences naissent de ces changements, ce sont les éventuels contentieux lorsque le club refuse ou n’a pas les moyens pour payer le départ d’un entraîneur, d’où des dossiers qui atterrissent à la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL). A l’évidence, cette situation arrange une « corporation », celle des agents et leurs sous-traitants qui ratissent large et s’imposent comme un passage obligé avant toute transaction.

Cette corporation travaille en dehors même des périodes d’enregistrement réglementaires (mercato d’hiver et intersaison estivale). Elle a étendu son terrain de chasse en terre tunisienne. Puisque de nombreux techniciens de ce pays frère et frontalier écument les terrains algériens. Rien que pour cette saison, les clubs ont vu passer pas moins de cinq entraîneurs : Hatem El-Missaoui (USM Khenchela), Radi Jaïdi (Paradou AC), Mounir Zeghdoud, Mourad Okbi, Nabil Maâloul, Khaled Ben Yahia. Excusez du peu. En attendant la suite du suivant !
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LE + D’INFOS
MC Alger* : K. Ben Yahia ; CR Belouizdad* : A. Amrani ; CS Constantine : K. Madoui; USM Alger N. Maâloul ; ES Sétif : R. Bendris ; Paradou AC* : B. Dziri ; JS Kabylie :A. Benchikha ; ASO Chlef : S. Zaoui ; JS Saoura*; M. Okbi ; USM Khenchela* : H.C. Hadjar ; NC Magra : L. Bougherara ; MC El-Bayadh* : L. Amrouche ; US Biskra*: Chérif El-Ouazzani ; MC Oran* : E. Chelle ; ES Mostaganem* : S. Raho ; Olympique Akbou* :M. Zeghdoud

Les clubs en astérisque ont changé d’entraîneurs. Ceux qui sont mentionnés dirigent actuellement les équipes. 

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