Encore une fois, Madame Soleil fait dans l’amalgame et le mensonge au sujet de l’endettement des clubs. Elle n’ose pas appeler un chat un chat et en porte-parole des sous-traitants, elle ne nomme pas le principal responsable de la situation actuelle des clubs, notamment professionnels et amateurs ( ndlr- Mohamed Raouraoua). Faut-il rappeler qu’elle a mené campagne pour son retour ? Sans résultat.

Si elle reconnaît la catastrophique situation actuelle, qui est la consé- quence de la gestion désastreuse du professionnalisme, elle n’en continue pas moins de vanter le mérite de celui qui a géré le football de 2000 à 2017. Celui qui aurait laissé, semble-t-il, des milliards en caisse à son successeur, sans pour autant que cela soit véri- fiable. Certains disent que les chiffres ont été maquillés, notamment sur le chapitre des devises, dont le compte était à la CAF. La banque centrale était-elle informée ?

En le sommant de disparaître du paysage footballistique, on a alors constaté avec effroi le vide dans lequel se trouvait la Fédération. Il n’y avait aucun moyen de contrôle, aucun respect de la réglementa- tion, les affaires se réglaient par télé- phone … Dely Brahim n’était qu’un lieu de transit étant trop occupé à honorer son titre de champion de la lutte des places à l’international.

Aujourd’hui, le résultat est là. Le football amateur est en banqueroute. Il croule sous les dettes, tout simplement parce qu’il n’a pas été protégé depuis l’instaura- tion du professionnalisme. Aujourd’hui, on cherche à vouloir faire porter le chapeau aux présidents de la FAF, qui ont été pié- gés depuis 2017. Ils n’ont pas pu mettre en place les mécanismes susceptibles de sauver le football algérien en détresse.

L’instabilité voulue par les sous-traitants a gelé bien des initiatives. Elle avait pour objectif un retour à la politique d’avant 2017. Et qu’importe l’avenir du football amateur !

– YANIS. B